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   Реферат: La drogue

·     Des méthodes de calcul, utilisant des indicateurs indirects de la consommation conduisent à une estimation du nombre de consommateurs réguliers (usage nocif et / ou dépendance) situé entre 140 000 et 170 000 personnes.

·     Les trois quarts des usagers de drogues ayant recours aux structures spécialisées en toxicomanie et aux établissements sanitaires sont des consommateurs d'héroïne. L'âge moyen de ces usagers est de 30 ans.

·     92 décès par surdose à l'héroïne ont été enregistrés par les services de police en 1998. L'héroïne est le produit en cause dans près de 9% des interpellations pour usage et usage revente (7 500 personnes) en 1998. Le nombre de ces interpellations est en forte diminution depuis quelques années (plus de 17 000 interpellations en 1994). L'âge moyen des usagers d'héroïne interpellés était de 28 ans.

·     1 350 personnes ont été interpellées pour trafic d'héroïne en 1998, chiffre également en diminution depuis 1996.

·     Il y a aujourd'hui environ 60 000 personnes sous traitement de substitution.

Tendance statistique : la consommation d'héroïne est en diminution.

Adolescence et expériences

Première cigarette, première ivresse, premier amour, première relation sexuelle : l'adolescence est le temps des premières expériences. Ces essais passent par des excès, qu'ils soient " bruyants " (attitudes provocatrices) ou " silencieux " (repli sur soi). Ces manifestations ne signifient pas à priori que l'adolescent est en difficulté.
Pendant cette période d'hésitations (entre recherche d'autonomie ou maintien de la dépendance vis-à-vis des parents), compliquée à vivre pour l'adolescent comme pour son entourage, il s'agit pour les parents de maintenir et de défendre les valeurs qui leur semblent importantes, tout en dosant leurs interventions et l'affirmation de leur autorité.

S'il est indispensable de marquer les limites et de mettre en garde un adolescent contre les dangers qu'il peut courir, il est tout aussi nécessaire de le valoriser, de l'encourager, et de favoriser ses contacts avec l'extérieur. Aider un adolescent à trouver ses forces personnelles est aussi essentiel pour lui que de connaître les limites posées par les adultes et particulièrement s'il manifeste une attitude de repli et qu'il éprouve un besoin important de confiance et d'estime de lui-même.

    Est-ce que c’est la curiosité des jeunes qui les amènent à la toxicomanie? La curiosité peut donner l'envie "essayer pour voir"; mais une seule consommation ne signifie pas "s'accrocher". Dès le plus jeune âge, la curiosité, c'est surtout l'envie et le besoin de découvrir, de grandir, de

se développer, d'apprendre. Cela n'a alors rien de négatif !

Cependant, si une seule prise de drogue ne veut pas dire être toxicomane, cela ne donne pas carte blanche pour essayer ! Toute consommation de drogue comporte un risque ! Les jeunes qui n'arrivent pas à assumer les exigences de la vie actuelle, qui souffrent de multiples problèmes et qui manquent de soutien de la part des adultes et de l'entourage risquent, plus que les autres, d'utiliser les drogues et en devenir dépendants.

L’usage de la drogue est fortement lié aux difficultés des jeunes dans leur vie familiale ou sosiale.

Mais il ne faut jamais dire que c'est la faute des parents si un jour leur enfant devient dépendant. Cette affirmation n'est pas acceptable!

Les effets, les risques et les dangers des drogues (substances psychoactives) varient suivant les produits et l'usage que l'on en fait. Les raisons pour lesquelles chacun peut etre amené а en consommer diffèrent selon chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement familial et social.

Les toxicomanes ont souvent une vie de famille pauvre : un sur deux a des parents séparés ; 17% ont perdu leur père, 7% leur mère. Beaucoup ont en outre des difficultés scolaires ou proressionnelles ; à 18 ans, 16% seulement sont encore scolarisés (contre 75% dans l’ensemble de la population) et plus de la moitié sont chomeurs ou sans activités. Ils se tournent alors vers les paradis artificiels, sans savoir qu’il leur ouvrent les portes de l’enfer.

  Il est significatif que l’image que les jeunes drogués ont d’eux-memes est beaucup moins favorable que celle des non-drogués. Des enquetes montrent que les premiers se jugent plus pessimistes, tristes, inquiets, énervés, fantaisistes, paresseux, dépensiers, mal organisés, sans ambition, mal dans leur peau. Meme ceux qui ne consomment que des drogues “licites” (alcool, tabac, médicaments psychotropes) sont plus nombreux à avoir le cafard que ceux qui n’en utilisent pas (55% contre 21%). Ils sont meme 13% à avoir des idées de suicides, contre 3% des non-consommateurs. Il n’y a pas de drogués heureux.

On dit souvent:”Ces jeunes ont tellement de problèmes; ce n'est pas étonnant qu'ils se droguent”.Mais quand meme si toutes les personnes qui ont des difficultés se droguaient, le monde entier serait toxicomane! La plupart des adultes et des adolescents savent bien que les drogues ne vont pas les aider à résoudre leurs problèmes. Un jeune qui a appris à affronter ses problèmes, au besoin avec le soutien de son entourage,parents ou amis, ne cherchera pas à utiliser les drogues pour fuir. Les situations qui paraissent lourdes, sans issue, seront vécues comme un défi à dépasser et non comme une menace insurmontable.

Chaque personne instaure une relation unique à l'autre , développe des stratégies pour éprouver du plaisir ou pour ne pas souffrir. La consommation des substances psychoactives occupe une place dans ces stratégies. Aucune recette n'existe donc pour éviter qu'un individu, et en particulier une personne jeune, ne fasse usage de substances psychoactives.
L'adolescence est l'âge de tous les possibles, des expériences et des rencontres. Ce qui peut être vécu dans un moment particulier, peut ne pas prendre un caractère définitif, rien ne sert de dramatiser un essai, une erreur. Dans une période de crise, il s'agira pour l'adulte de trouver le bon moment pour se faire entendre, et adopter une attitude appropriée.
S'il n'y parvient pas, il peut rechercher l'appui de personnes compétentes. (voir encadré les lieux d'aide et de soins).

Dire non à un jeune enfant qui s'apprête à faire quelque chose de dangereux ou d'interdit, dire non à un adolescent sans avoir peur d'exercer son autorité, sont des attitudes éducatives importantes. Refuser ou fuir les conflits ne résout pas les problèmes.
Les enquêtes récentes réalisées auprès des jeunes révèlent que le dialogue parents - adolescents tient une place capitale dans le comportement tabagique des jeunes : les adolescents déclarant avoir une communication facile avec leurs parents sont plutôt moins nombreux à fumer (21,9 %) alors que ceux qui affirment qu'il est difficile de parler avec leurs parents de choses qui les préoccupent vraiment sont 30,5 % à fumer du tabac régulièrement. Inciter l'adolescent à retarder le plus tard possible l'expérimentation du tabac et de l'alcool, peut atténuer le risque d'un comportement d'usage nocif ou de dépendance

 Tout comme un verre de vin ne fait pas l'alcoolique, une cigarette ne fait pas le tabagique, un adolescent qui fume occasionnellement du cannabis n'est pas un toxicomane ! Cette consommation ne l'entraînera pas forcément dans " l'escalade " vers des produits de plus en plus dangereux. Les proches peuvent aider à cette prise de conscience en donnant des informations de base claires, précises et exactes destinées à l'aider à évaluer ses vulnérabilités et ses points forts. Face à une offre de produits et à l'influence de la consommation de l'entourage, il est alors plus facile de faire des choix responsables.

Pour certaines personnes, se faire aider momentanément paraît nécessaire. Il est possible de convaincre quelqu'un qui se sent mal après une consommation d'ecstasy par exemple de consulter, de voir une personne de confiance pour en parler et obtenir un soutien psychologique ou médical.

Par ailleurs, les consommations abusives et les dépendances font partie le plus souvent d'un ensemble de symptômes : anorexie, boulimie, idées et conduites suicidaires, troubles du comportement… Elles sont l'expression de souffrances, de difficultés passagères ou plus profondes qu'il s'agit de prendre en compte au cas par cas.

   

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