Реферат: La drogue
Chez certaines personnes plus fragiles, le cannabis peut déclencher des hallucinations ou des modifications de perception et de prise de conscience d'eux-mêmes : dédoublement de la personnalité, sentiment de persécution. Ces effets peuvent se traduire par une forte anxiété. Un usage nocif de cannabis peut favoriser des troubles psychiques.
Cannabis et dépendance L'usage répété et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique moyenne à forte selon les individus. En revanche, les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime. Toutefois, un usage régulier, souvent révélateur de problèmes, est préoccupant, surtout lorsqu'il s'agit de très jeunes usagers. |
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Le cannabis est un produit illicite.
Originaire des contreforts de l'Himalaya, le cannabis (ou chanvre indien) est utilisé par l'homme depuis des millénaires ; d'où sa diffusion vers le continent indien puis vers l'Extrême-Orient, le Moyen-Orient puis l'Europe. Cultivé pour ses fibres destinées à la fabrication de cordages, de papiers et de tissus, sa résine était utilisée autrefois en tant que spasmolytique, hypnotique et analgésique.
Introduit en Europe au début du 19è siècle par les soldats de Bonaparte et par des médecins anglais de retour des Indes, le cannabis fut utilisé en médecine pour le traitement des migraines, de l'asthme et de l'épilepsie.
Consommation : les chiffres d'une réalité française
Un peu plus de 6 millions de personnes de 15 à 44 ans déclarent avoir consommé du cannabis une fois dans leur vie, soit un homme sur trois et une femme sur cinq.
· 7,5% des adultes de 18 à 44 ans (1,8 millions de personnes) déclarent avoir consommé du cannabis au moins une fois dans l'année.
· Entre 23 et 34% des jeunes de 15 à 19 ans (environ 1 million de personnes) déclarent consommer du cannabis au moins une fois dans l'année.
· Environ 11% des jeunes de 15 à 19 ans (400 000 jeunes) déclarent consommer du cannabis au moins 10 fois au cours de l'année.
· En 1997, 23% des personnes qui demandent du soin sont en difficulté avec le cannabis. L'âge moyen de ces usagers était de 25 ans.
· Aucun décès lié à l'usage de cannabis n'a été recensé par la police jusqu'à maintenant. Néanmoins, depuis juin 1999, la loi prévoit la recherche de cannabis chez les conducteurs impliqués dans un accident mortel.
· 73 000 usagers et usagers revendeurs de cannabis ont été interpellés en 1998. Leur âge moyen était de 22 ans. Le nombre d'usagers de cannabis interpellés a fortement augmenté en quelques années et représente une part croissante de l'ensemble des interpellations pour usage de stupéfiants (85% en 1998).
Un peu plus de 3 000 personnes ont été interpellées pour trafic de cannabis en 1998.
Tendance statistique : la consommation déclarée de cannabis est en hausse, en particulier chez les jeunes
L’Ecstasy
Pilule-performances, pilule-fêtes, potion magique ? De plus en plus répandue dans le monde, l'ecstasy pour certains ne serait même pas une drogue. Ah bon ? Le point sur une pilule chimique et dangereuse.
L'ecstasy qu'est-ce que c'est, et à quoi ça ressemble ?
L'ecstasy appartient à la famille des amphétamines. Ce produit fait partie d'une nouvelle série de produits apparus avec l'évolution de la chimie : les drogues de synthèse. Elles sont fabriquées dans des laboratoires clandestins par des chimistes qui tentent de créer des produits inédits en faisant la synthèse de molécules dont l'action est beaucoup plus puissante que celle des substances naturelles. L'apparition massive de l'ecstasy est liée à l'émergence du mouvement musical techno et l'organisation de rave parties.
Depuis une dizaine d'années,
on assiste en Europe à un développement de la consommation
d'ecstasy. En France, en 1996, 5% des jeunes hommes de 18 à 23 ans vus
dans les centres de sélection du service national déclaraient
avoir déjà pris de l'ecstasy et la proportion de jeunes adultes
(principalement des hommes, bien insérés socialement) en ayant
consommé au moins une fois pourrait atteindre 5 %.
L'ecstasy se
présente sous la forme de comprimés de couleurs et de formes
variées ornées d'un motif. Son principe actif responsable des
effets psychoactifs est la MDMA (" 3,4
méthylènedioxyméthamphétamine "). Un comprimé d'ecstasy contient de quelques milligrammes à plus de 200 mg de MDMA. La composition d'un comprimé présenté comme étant de l'ecstasy est souvent incertaine : la molécule MDMA n'est pas toujours présente et peut être mélangée à d'autres substances : amphétamines, analgésiques (substance qui atténue ou supprime la douleur), hallucinogènes, anabolisants. L'ecstasy peut également être coupé avec de la caféine, de l'amidon, des détergents, du savon… ! |
Effets et dangers de l'ecstasy
Les usagers d'ecstasy recherchent la sensation d'énergie, de performance et la suppression de leurs inhibitions (les blocages, les défenses et les interdictions tombent). A l'effet de plaisir et d'excitation s'ajoute une sensation de liberté dans les relations avec les autres. L'ecstasy provoque tout d'abord une légère anxiété, une augmentation de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et la contraction des muscles de la mâchoire ; la peau devient moite, la bouche sèche. Suit une légère euphorie, une sensation de bien-être et de plaisir. Elle s'accompagne d'une relaxation, d'une exacerbation des sens et d'une impression de comprendre et d'accepter les autres.
L'usage de l'ecstasy provoque une déshydratation de l'organisme. La consommation régulière d'eau est nécessaire, surtout si le consommateur se trouve dans une ambiance surchauffée et fait un effort physique important.
Cette substance devient plus dangereuse si elle est consommée simultanément avec d'autres substances psychoactives (alcool, médicaments). Le risque de complication semble augmenter avec la dose " gobée ", la composition du produit et la vulnérabilité de l'usager. Les personnes qui suivent un traitement médical s'exposent à des effets dangereux par les interactions médicamenteuses qui peuvent se produire, notamment avec certains médicaments anti-VIH, l'aspirine et certains antidépresseurs.
La consommation d'ecstasy est particulièrement dangereuse pour les personnes qui souffrent de troubles du rythme cardiaque, d'asthme, d'épilepsie, de problèmes rénaux, de diabète, d'asthénie (fatigue) et de problèmes psychologiques.
Il arrive que l'usager ressente, trois ou quatre jours après la prise, des passages à vide qui peuvent provoquer des états d'anxiété ou de dépression nécessitant une consultation médicale.
Une consommation régulière et fréquente amène certains à maigrir et s'affaiblir ; l'humeur devient instable, entraînant parfois des comportements agressifs. Pour quelques-uns, cette consommation peut révéler ou entraîner des troubles psychiques sévères et durables.
Les dommages de l'ecstasy sur le cerveau sont encore mal connus ; les travaux scientifiques établissent une possible dégénérescence des cellules ; elle pourrait être irréversible et entraîner à terme des maladies dégénératives comme la maladie de Parkinson ou des troubles cognitifs responsables d'une dépression.